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Bretoncelles : une paroisse du Perche du XVII au début du XIX siècle.
19 janvier 2017

Le mariage : des règles rigoureuses mais une application souple

 

Cette deuxième partie de notre étude sur les mariages bretoncellois porte sur leur validité aux yeux de l’Eglise, elle se penche sur les différentes dispenses accordées aux unions bretoncelloises.

 

La validité du mariage.

Si pour l’Eglise, seul l’accord des deux contractants suffit pour valider l’union, dans les faits le mariage a des conséquences qui impactent les familles respectives des époux. La transmission du nom, de biens a des répercutions sur la société civile. Pour lutter contre les unions clandestines, un mariage doit être précédé par la publication de trois bans lors de trois messes dominicales consécutives, l’union doit être bénie par le curé de la paroisse de résidence d’un des deux conjoints, en présence de témoins et enregistrée sur un registre.

Les unions interdites.

 « Les impératifs de la stratégie matrimoniale étaient tels que, bien souvent, les familles étaient conduites à envisager des unions interdites par l’Eglise. Si le droit canon est rigoureux, la pratique est en fait beaucoup plus souple. […]. L’Eglise se réserve en effet le droit d’accorder de dispenses de nature variée, qui peuvent porter sur les bans, la période du mariage et fréquemment la parenté. »[1] C’est ce phénomène que nous allons étudier à Bretoncelles

 Les empêchements absolus.

Les empêchements absolus concernent l’âge, (celui-ci est fixé à douze ans pour les filles et quatorze pour les garçons depuis le XIV e siècle),  l’impuissance du mari, la bigamie et la différence de religion.

Prévenir la bigamie.

 Dans quelques actes de mariage, il est fait mention, en particulier lorsque l’un des conjoints est originaire d’une paroisse éloignée, d’attestation visant de prévenir les cas de bigamie.

Voici le cas du mariage d’Adrien Eudeline et Magdeleine Lecourt célébré à Bretoncelles le 11 septembre 1708. Le marié, intéressé dans les fermes du Roi, habite Bretoncelles depuis onze mois et onze jours. Il vient de la paroisse de St Sauveur à Bellême mais est originaire de Montreuil dans le diocèse de Lisieux. De fait, personne à Bretoncelles ne peut attester de son état de célibataire. Le curé de Bretoncelles fait donc état des différents témoignages attestant que « le dit Eudeline n’a point été marié ».Outre deux de ses cousins, l’un vicaire d’une paroisse de Verneuil, l’autre prêtre chapelain à Senonches, tous deux natifs de Montreuil, il est noté la présence de la signature de 17 « paroissiens et parents » tous de Montreuil confirmant « la liberté » du futur époux. Figure aussi dans cet acte, la référence à une lettre du desservant de St-Sauveur de Bellême informant que « le sieur curé du dit lieu n’avait pas voulu publier les bans du dit Eudeline ne le connaissant point, n’y ayant fait ses pasques. »[2] Le second concerne le mariage de Marin Cierger , cordonnier, avec Jacqueline Mazurier, veuve de François Sicot, célébré le 13 octobre 1692. Dans le cas présent, le vicaire de St Jacques d’Illiers atteste que François Sicot est bien décédé et que sa veuve peut effectivement se remarier.

«  Le 13 e jour d’Octobre 1692 furent espousez dans cette Eglise Marin Cierger Cordonnier homme de Soy et Jacqueline Mazurier femme de Soy et veuve de feu françois Sirot manœuvre, avec Certificat de Mr Le Vicaire de Saint Jacques d’Illiers en datte du 22 e  jour de septembre 1692 […] par lequel Certificat il paraît que le dit Sirot à été inhumé au Cimetiere de St Jacques d’Illiers par Mre [Maître] Marin Macé Prestre Vicaire dudit lieu, le 3e jour de juin 1684 … » [3] Sans être exhaustif, nous pouvons aussi citer Jacques Huet, veuf de Barbe Chevalier originaire de St Nogent-le-Bernard ou Jean Riguet veuf d’Anne Leger de Condé pour qui il est fait référence de leur extrait mortuaire.[4]

Les dispenses

 Les empêchements relatifs peuvent être levés par une dispense, il concerne surtout ceux liés à la parenté ou l’affinité par crainte d’inceste. Quatre sortes de parentés sont reconnues : naturelle, (ce sont les liens du sang) par alliance, légale lors d’adoption, et spirituelle par le baptême ou la confirmation. Les deux autres cas d’empêchements relatifs concernent le mariage à une période prohibée et la publication des bans.

Les dispenses : bilan chiffré.

Dans un premier temps, nous allons mesurer le poids des dispenses et leur distribution. Entre 1640 et 1699, 891 mariages furent célébrés à Bretoncelles, nous avons relevé 14 dispenses soit 1,5 % des unions. Cela paraît peu, ont-elles toutes été notées dans les registres ? [5] Elle se répartissent de la façon suivante : 8 concernent des dispenses de bans, 2 portent sur des cas de consanguinité, 1 d’affinité, 2 spirituelles et une dirimant. Pour le XVIII e siècle,  96 mariages sont concernés soit 7,4 %, mais le nombre des dispenses est de 122 car dans certains cas, deux dispenses sont accordées au même couple. Si l’on se penche sur la chronologie, on constate que 73 % des mariages avec dispenses sont accordés entre 1770 et 1792, soit 22,2 % des mariages célébrés à Bretoncelles pour la période.

 

Sans titre

 

 

 

Les dispenses portant sur les bans.

La publication de trois bans, lors de trois messes dominicales consécutives, est un des critères validant le mariage aux yeux de l’Eglise. Comme on peut le voir sur le graphique, c’est aussi le cas où les dispenses sont les plus nombreuses. Dans 49 cas entre 1700 et 1792, une dispense de publication d’un ou plusieurs bans fut accordés aux futurs conjoints.[6]

Les raisons peuvent être :

- Mariage trop proche d'une période de temps prohibé,

- Future épouse enceinte, l’enfant à naître risquant d’être illégitime,

- Remariage discret.

Dans 42 cas, la dispense concerne le deuxième et le troisième bans.

Les 36 autres cas portent sur l’autorisation de publier  les bans avant les fiançailles. De fait, le curé, le jour du mariage, fiance puis marie dans la foulée les conjoints. Ce phénomène est circonscrit dans le temps, entre 1778 et 1784, il concerne 38,7% des mariages. Par la suite, on rencontre des mariages présentant les mêmes caractéristiques mais sans dispense.

Nous reproduisons un exemple de dispense de bans en date du 19 novembre 1791. Il s’agit d’un imprimé que les services de l’Evêque complétaient. Les mentions ajoutées à la main sont en caractère gras.

« Jacques-André-Simon Le Fessier […] Evêque du Département de l4Orne […] a notre digne coopérateur, le curé ou vicaire de la Paroisse de Berthoncelles […]Vu le certificat signé de vous de la publication d’un Ban de futur mariage entre Pierre Charles Clouet veuf de Jeanne Robert et Marie Marguerite Chardon fille mineur de feu Jean Chardon et Jeanne foucault vos paroissiens faites aux prosnes de votre messe pastorale dimanche troisième du présent sans qu’il se soit trouvé aucune opposition les Parties s’étant retirées par devers nous pour obtenir la dispense des deux autres bans, leurs raisons entendues en conséquence, et par ces présentes les dis pensons nous vous donnons la permission de procéder à la célébration du Mariage, pourvu toutefois qu’il se  trouve aucun autre empêchement, et que les formes canoniques soient remplies. » [7] 

Publication de six bans.

 Nous avons rencontré, lors de nos dépouillements, le cas peu commun de la publication de six bans, cette singularité étant justifiée par « la grande distance depuis les fiançailles jusque ausdites espoussailles »[8].Nous ignorons les raisons qui amenèrent Claude Fretaur ? de Condé et Louise Haye a cette situation, cette distance temporelle est probablement responsable de la demande de dispense pour temps prohibé de l’Avent. Notons, qu’il est indiqué que les deux futurs conjoints avaient « participé aux sainct sacrements de Pénitence et d’Eucharistie châcun dans leur paroisse ».[9]

Les dispenses portant sur les temps prohibés.

Ils correspondent à des périodes de pénitence, le Carême et l’Avent[10] où l’Eglise souhaite éviter les manifestations de réjouissances publiques. 18 dispenses soit 15%  concernent l’autorisation de convoler lors des temps prohibés ou clos entre 1700 et 1792. Quatre portent sur le carême, les autres sur l’Avent.

Les dispenses portant sur la consanguinité.

Au concile de Latran, l’Eglise ramène du septième au quatrième degré la limite de l’empêchement, c’est à dire deux jeunes gens ayant un trisaïeul commun. L'arrière grand- père de l'un est donc le frère de l'arrière grand-mère de l'autre.[11] Le concile de Trente confirmera cet empêchement. Les dispenses de ce type sont plus difficiles à obtenir et elles relèvent de l’autorité papale qui délivre une bulle. Dans le document ci-dessous, il est fait référence à une bulle papale, obtenue pour consanguinité du second au troisième degré.

« L’an mil sept cent quatre vingt trois, Le troisième jour de mars apres trois publications de bans de mariage[…] entre Joseph marchand homme veuf laboureur d’une part et marie magdeleine garnier  fille mineur de Joseph garnier bordager et magdeleine dareau d’autre part tous deux de cette paroisse vu la bulle obtenuë en cours de Rome aux Ides de janvier dernier par les parties verifiée et controlée le vingt un fevrier dernier par les sieurs Richer et de Cresson demeurans à Paris et qui ont signé le meme jour. Viu aussi la Insinuation ? de la ditte bulle par Me Pierre Billard pretre licencié en droit ? de l’église cathédrale de chartes dispense les dittes parties sur l’empêchement de consanguinité du second au troisième degré … » [12] 

 « La procédure étant longue et coûteuse, les évêques ont reçu par délégation pontificale l’autorisation d’accorder eux-mêmes les dispenses aux couples peu fortunés dont le degré de parenté est relativement éloigné. » [13]  

Nous n’avons pas les motifs avancés par les futurs conjoints pour obtenir une dispense hormis celle obtenue par Léonard Roy et Marie Nourry pour « empêchement douteux de consanguinité au quatrième degré qui se trouve entre eux »[14] en 1764. Après enquête, la dispense est accordée,  en particulier ou uniquement ? « ayant égard a leur pauvreté ».  La dispense comporte aussi les différentes obligations religieuses que devaient remplir les futurs conjoints pour faire pénitence. Ils étaient cependant dispensés de l’achat des cierges en raison de leur pauvreté. Là, à nouveau, il s’agit d’un imprimé complété par les services de l’évêché.

« Pierre-Augustin-Bernardin de Rosset de Fleury […] Evêque de Chartres, Conseiller du Roy en tous ses Conseils, premier Aumônier de la Reine, au sieur Curé de Bretoncelles […] vû la Requête à nous présente par Léonard Roy et Marie Nourry vos paroissiens tendante à ce que pour les causes y soutenuës afin qu’ils puissent contracter Mariage ensemble il Nous plût leur accorder dispense de l’Empêchement douteux de consanguinité au quatrième Degré qui se trouve entr’eux l’Ordonnance étant au bas de ladite requête par laquelle Me Baudouin Curé de Dorceau en notre ? a ete commis pour informer des Faits y contenus, l’information par témoins les interrogatoires desdites Parties fait par le dit sieur Baudouin le neuf du présent mois ensemble leurs extraits d’Acte de Batême Tout vû ce consideré et ayant égard a leur pauvreté […] qu’il nous a paru que ladite Nourry n’a point été ravie par ledit Roy nous mandons de procéder à la célébration dudit Mariage nonobstant ledit Empêchement douteux de consanguinité au quatrième Degré […] déclarant légitime les enfants déjà nez d’eux si aucun y a ceux qui naîtront dudit Mariage pourvu qu’il soit célébré avec les solennitez requises accoutumées[…]leur enjoignons de demeurer separez d’habitation jusqu’au jour de leur mariage, leur imposant pour Penitence salutaire d’assister aux offices de Messes & Vêpres dans l’Eglise de leur Paroisse Fêtes & Dimanches à genoux jusqu’au jour de leur Mariage & après lesdites Messes & Vêpres réciter aussi à genoux le Chapelet ou Couronne de la Sainte Vierge ou s’ils scavent lire des Sept Pseaumes de la Pénitence de faire brûler à leurs frais sur le principal Autel de leur Eglise Paroissiale pendant lesdits Offices un Ciezrge du poids d’un quarteron outre les ordinaires fournit par la Fabrique & de se confesser pendant un an du jour de leur Mariage aux quatre principales Fêtes de l’Année.[15]

Donné à Chartres le dix huit avril mil sept cent soixante quatre.

On rencontre le même motif pour le même  type dispense en 1753 pour le mariage de Pierre Marcis et Catherine Dezert. L’imprimé de l’évêché porte aussi mention « qu’il nous a paru que ladite Dezert n a point été ravie par le dit Marcis. »[16]

Dans les dispenses étudiées par les historiens « plusieurs motifs reviennent constamment dans les justifications : le commerce charnel, une fréquentation déjà longue, une fille célibataire alors qu’elle a dépassé les 25 ans, la taille de la paroisse et son corollaire l’absence de choix du ou de la future, les nécessités économiques, comme par exemple le défaut ou la modicité de la dot, et le problème du partage des terres. Beaucoup des dispenses sont données pour permettre de régulariser une situation, notamment quand la fille est enceinte »[17]

Nous avons rencontré deux cas où l’obtention de la dispense est probablement liée à la légitimation d’enfants nés hors du mariage. Le premier cas concerne Jean Garnier de Montlandon et Louise Noël, fille mineure. La dispense porte sur une consanguinité au troisième degré, un seul ban a été prononcé, et l’autorisation est donnée de publier le ban avant les fiançailles. La naissance d’un fils, Jean, baptisé trois mois avant le mariage justifie sûrement la dispense. L’autre cas, daté de 1696, regarde Martin Barbu, homme veuf et Jeanne Horré. La dispense porte sur l’empêchement dirimant, « qui est entre eux provenant de ce que le dit Barbu, du vivant de sa première femme aurait eu commerce avec la dite Horre, d’où seraient isssus deux enfants vivants, es luy aurait promis de l’épouse. » [18]Ici aussi, on peut penser que la légitimation des deux enfants nés d’un adultère justifie la dispense. Les futurs conjoints ont probablement sollicité une dispense pour éviter l’annulation du mariage, dirimant signifiant « qui annule l’acte ». [19] Habitant tous deux Bretoncelles, on peut imaginer que leur situation était connue.

 Un cas de réhabilitation de mariage.

La situation suivante, nous montre que le contrôle de la validité du mariage pouvait se faire à postériori. Le 18 avril 1698, François Creste épouse sans empêchement Marie Veillard. Le doute va pourtant s’insinuer sur la validité de cette union comme le note le prêtre Chapelain dans son acte de 1702 « Néamoins depuis quelquetemps en ca on aurait recognu un empêchement de Parenté au quatrième degré »[20] . Il procède à l’interrogatoire des deux conjoints, « le fait du prétendu mariage contracté » [21] qui jurent « quils nen avaient alors aucune connaissance n y d autre empêchement et nous ont affirmé quils ne se seraient jamais marier ensemble sils auraient connu leur parenté . » [22] Convaincu par le serment et fort de la dispense accordée par l‘évêque, le mariage est confirmé le 30 décembre 1702. La probable bonne fois des époux, la possible présence d’enfant ont sûrement justifié cette décision. Ce cas témoigne aussi du contrôle social existant à cette époque car il s’est bien trouvé quelqu’un pour émettre des doutes sur la validité du mariage.

Les dispenses pour consanguinité : bilan

 Entre 1700 et 1792, nous avons retrouvé 14 dispenses pour consanguinité, représentant 11 % de la totalité des dispenses. 7 concernent le quatrième degré, 3 le troisième, 2  pour le troisième au quatrième et deuxième au troisième.

 L'affinité.

 Il s’agit d’un lien qui existe entre le mari et les personnes apparentées à sa femme et réciproquement. [23] Elle peut venir du mariage ou d’une relation illicite. Ces cas sont rares, entre 1640 et 1792, nous n’avons rencontré que 5 dispenses de ce type. Celle que nous présentons concerne Maître Jean Quebault, veuf de Demoiselle Charlotte Menou. C’est un personnage important de la paroisse, procureur fiscal des baillages et Marquisat de la Galaiziere et autres lieux, Receveur des Domaines du Roy, Contrôleur des actes, Il épouse, en 1783, Demoiselle Anne Modeste Pinard, fille de François Pinard, maître en chirurgie et de Demoiselle Anne Menou. Le lien de parenté qui unit Charlotte et Anne  Menou, nous est inconnu, [24]mais il est suffisamment proche pour nécessité un « Bref [25] de dispense obtenu en cours de Rome le trente et un mai dernier pour empêchement d’affinité du premier au deuxième degré. »[26] La rareté caractérise aussi l’affinité spirituelle.

 L’affinité ou cognation spirituelle.

 « L’affinité spirituelle procède du baptême, parce que celuy ou celle qui a tenu un enfant sur les fonds baptismaux, contracte avec luy une affinité qui le rend comme son père ou sa mère, il contracte en outre une autre affinité avec les père et mère de l'enfant (compaternité). »[27] Nous en avons relevé 3 entre 1640 et  1792. L’acte présenté concerne ? Ferre, homme veuf et Marguerite Neil, il date de 1682. La dispense signale « une affinité spirituelle qui se trouvait entre les partyes contractantes en raison du Baptême la dite Neil ayant tenus sur les fonts les enfans dudit Fere à présent son mary »[28]

Au final, les dispenses portant sur des motifs autres que les bans sont peu nombreuses à Bretoncelles. Cependant, Nous manquons d’éléments de comparaisons pour porter un jugement plus précis. Le nombre d’habitants de Bretoncelles et l’apport des paroisses environnantes garantissaient probablement une offre matrimoniale suffisante, expliquant le peu de recours aux dispenses. Les interdits religieux et moraux étaient semble-t-il bien intégrés.

 



[1] Scarlett Beauvalet-Boutouyrie Op.cit., p 160.

[2] 11/9/1708B.S.M 1702-1709 3NUMECRP61/EDPT493_35_2. A.D ORNE http://archives.orne.fr

[3] 13 octobre 1692. BMS 15 février 1692-22 février 1696 3NUMECRP61/EDPT493_33 A.D ORNE http://archives.orne.fr

[4] Mariages du 22/10/1696 et 2/7/1753

[5] Une vérification dans archives de l’Evêché de Chartres permettrait peut-être de répondre à cette interrogation.

[6] Signalons l’apparition en 1698, d’un bureau du contrôle des bans, basé à Nogent-le-Rotrou. Cette mention disparaît des actes de mariage en 1706.

[7] 19/11/1791 BMS 1788-1792 3NUMECRP61/EDPT493_43 _ 2 A.D.O A.D ORNE http://archives.orne.fr

[8] 6/12/1694 BMS 15 février 1692-22 février 1696 3NUMECRP61/EDPT493_33 A.D ORNE http://archives.orne.fr

[9] Ibib., La référence aux devoirs chrétiens formulés de différentes manières est courante dans les actes de mariage de cette époque.

[10] Le temps clos de l’Avent correspond au mois de décembre. Celui du Carême commence entre début février et début mars et se termine entre fin mars et début mai selon les années.

[11] Si on avait eu un décalage par exemple dispense du 3e au 4e degré de consanguinité, l'arrière grand-père de l'un aurait été le frère de la grand-mère de l'autre.

[12] 3/3/1783 BMS 1780-13/1/1786 3NUMECRP61/EDPT493_42 A.D ORNE http://archives.orne.fr

[13] Scarlett Beauvalet-Boutouyrie Op.cit., p 160

[14] Dispense de mariage accordée à Léonard Roy et Marie Nourry par l’évêque de Chartres 18/4/1764. BMS 1764-1766. 3NUMECRP61/EDPT493_40_ 2  A.D ORNE http://archives.orne.fr

[15] Ibib.,

[16] Mariage de Pierre Marcis et Catherine Dezert 10/9/1755 . BMS 1754-1759. 3NUMECRP61/EDPT493_32_ 2 A.D ORNE http://archives.orne.fr

[17] Scarlett Beauvalet-Boutouyrie Op.cit., p 160, 161

[18] Mariage de Martin Barbu et Jeanne Horre. BMS 22 février 1696-1699 3NUMECRP61/EDPT493_34 A.D ORNE http://archives.orne.fr

[19] L’empêchement est dirimant car il s’agit d’un adultère associé à une promesse de mariage.

[20] Mariage de François Creste et Marie Veillard 1702-1709 3NUMECRP61/EDPT493_35_2 A.D ORNE http://archives.orne.fr

[21] Ibib.,

[22] Ibib.,

[23] « Par exemple l'un des fiancés est veuf. Son conjoint est consanguin avec l'ancien conjoint, comme par exemple "du 1 au 2" le veuf épousant sa nièce par alliance» http://www.francegenweb.org

[24] Il épouse peut-être de sa nièce.

[25] « Un bref apostolique ou un bref pontifical est un acte administratif d'Église, un rescrit du Saint-Siège appelé ainsi à cause de sa brièveté. Ne contenant ni préambule, ni préface, il ne comporte que ce que le pape accorde.

Le bref est d'importance moindre qu'une bulle. Il porte sur une décision ou une déclaration, mais ayant en principe un caractère privé. Formellement, au sens strict, c'est un document scellé par l'anneau du pêcheur, marquant l'autorité du pape. Il est scellé de cire rouge, et est souscrit par le secrétaire du pape. »  https://fr.wikipedia.org

[26] Mariage de Jean Quebault et Anne Modeste Pinard 29/8/1783. BMS 1780-1786 3NUMECRP61/EDPT493_42 A.D ORNE http://archives.orne.fr

[27] Ibib.,

[28] Ibib.,

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